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Kenny Eliason/Unsplash |
Chers parents,
Chaque mois (dans la mesure du possible), la directrice de l'école Larmeroux, Mme Rachelle Larisse, répondra à trois questions sur un thème donné pour vous éclairer sur la mise en place d'actions et d'initiatives éventuelles au sein de l'établissement ou, plus globalement, sur le fonctionnement de l'école.
Pour cette première entrevue, nous avons choisi d'évoquer la question du harcèlement scolaire. N'hésitez pas à nous faire part par mail ou commentaires des thèmes que vous souhaiteriez aborder dans les mois à venir. Merci à la directrice d'avoir accepté de prendre le temps de participer à ce projet.
FCPE Lemel-Larmeroux : Comment le programme Phare, dédié à la prévention du harcèlement à l'école, est-il appliqué au sein de l'établissement Larmeroux ?
Rachelle Larisse : Chaque année, et tout au long de celle-ci, l’école participe activement au plan Non Au Harcèlement à travers des séances spécifiques organisées dans les classes, notamment dans le cadre de l’enseignement moral et civique (EMC). Ces activités permettent aux élèves de discuter, d’échanger et de réfléchir sur les questions liées au harcèlement. De plus, certains enseignants s’impliquent particulièrement lors de la semaine 'Non au harcèlement' en travaillant directement avec leur classe et leurs élèves sur cette thématique. Cependant, à ce jour, aucune action coordonnée à l’échelle de l’école n’a encore été mise en place. Nous espérons pouvoir développer prochainement des initiatives collectives pour renforcer davantage la sensibilisation et la prévention au sein de notre école.
Rachelle Larisse : Chaque année, et tout au long de celle-ci, l’école participe activement au plan Non Au Harcèlement à travers des séances spécifiques organisées dans les classes, notamment dans le cadre de l’enseignement moral et civique (EMC). Ces activités permettent aux élèves de discuter, d’échanger et de réfléchir sur les questions liées au harcèlement. De plus, certains enseignants s’impliquent particulièrement lors de la semaine 'Non au harcèlement' en travaillant directement avec leur classe et leurs élèves sur cette thématique. Cependant, à ce jour, aucune action coordonnée à l’échelle de l’école n’a encore été mise en place. Nous espérons pouvoir développer prochainement des initiatives collectives pour renforcer davantage la sensibilisation et la prévention au sein de notre école.
Quelles actions concrètes ont déjà été proposées aux élèves cette année, selon chaque niveau ?
A ce jour, je n’ai pas une visibilité complète sur toutes les actions menées au sein de chaque niveau de classe. Cependant, il est important de noter que les enseignants sensibilisent régulièrement leurs élèves lorsqu’ils interviennent pour gérer de petits conflits. Bien que ces situations ne soient, dans la majorité des cas, pas liées au harcèlement, elles sont l’occasion d’aborder des notions comme le respect et l’empathie.
Pour prévenir d’éventuelles situations pouvant évoluer en harcèlement, des groupes de parole sont parfois mis en place entre élèves. Lorsque le besoin s’en fait sentir, une attention particulière est portée à un élève ou à un groupe et une sensibilisation spécifique est réalisée pour prévenir tout débordement. Ces interventions visent à renforcer la compréhension de ce qu’est le harcèlement et à donner aux élèves des clés pour y faire face.
Par ailleurs, si un cas de harcèlement venait à être identifié, nous activerions immédiatement le 'pôle ressources-climat scolaire' de notre circonscription. Ce dispositif permet de prendre en charge le problème de manière structurée et de mobiliser les ressources nécessaires pour accompagner les élèves concernés, qu’ils soient victimes ou auteurs. L’objectif principal étant de prévenir toute récidive en apportant des solutions adaptées et durables. Ce plan garantit une réponse rapide et efficace, afin de rétablir un environnement scolaire serein et sécurisé pour tous.
A ce jour, je n’ai pas une visibilité complète sur toutes les actions menées au sein de chaque niveau de classe. Cependant, il est important de noter que les enseignants sensibilisent régulièrement leurs élèves lorsqu’ils interviennent pour gérer de petits conflits. Bien que ces situations ne soient, dans la majorité des cas, pas liées au harcèlement, elles sont l’occasion d’aborder des notions comme le respect et l’empathie.
Pour prévenir d’éventuelles situations pouvant évoluer en harcèlement, des groupes de parole sont parfois mis en place entre élèves. Lorsque le besoin s’en fait sentir, une attention particulière est portée à un élève ou à un groupe et une sensibilisation spécifique est réalisée pour prévenir tout débordement. Ces interventions visent à renforcer la compréhension de ce qu’est le harcèlement et à donner aux élèves des clés pour y faire face.
Par ailleurs, si un cas de harcèlement venait à être identifié, nous activerions immédiatement le 'pôle ressources-climat scolaire' de notre circonscription. Ce dispositif permet de prendre en charge le problème de manière structurée et de mobiliser les ressources nécessaires pour accompagner les élèves concernés, qu’ils soient victimes ou auteurs. L’objectif principal étant de prévenir toute récidive en apportant des solutions adaptées et durables. Ce plan garantit une réponse rapide et efficace, afin de rétablir un environnement scolaire serein et sécurisé pour tous.
Pensez-vous pouvoir aller plus loin avec davantage d'initiatives comme, par exemple, la mise en place d'une boîte aux lettres Papillons*?
La mise en place d’initiatives supplémentaires est tout à fait envisageable. Toutefois, cela nécessiterait une concertation de l’équipe pédagogique afin de définir ensemble les modalités de fonctionnement et d’assurer une cohérence dans nos actions (une boite commune à l’école ou une boite par classe, par exemple). Il serait également important que l’intégralité de l’école soit davantage structurée autour de la problématique pour garantir l’efficacité et la pérennité de telles initiatives. En renforçant notre approche collective, nous pourrions effectivement aller plus loin dans la prévention et la gestion des conflits et offrir aux élèves davantage de moyens pour exprimer leurs préoccupations dans un cadre sécurisé.
La mise en place d’initiatives supplémentaires est tout à fait envisageable. Toutefois, cela nécessiterait une concertation de l’équipe pédagogique afin de définir ensemble les modalités de fonctionnement et d’assurer une cohérence dans nos actions (une boite commune à l’école ou une boite par classe, par exemple). Il serait également important que l’intégralité de l’école soit davantage structurée autour de la problématique pour garantir l’efficacité et la pérennité de telles initiatives. En renforçant notre approche collective, nous pourrions effectivement aller plus loin dans la prévention et la gestion des conflits et offrir aux élèves davantage de moyens pour exprimer leurs préoccupations dans un cadre sécurisé.
*Installées dans certains établissements scolaires ou lieux périscolaires, les boîtes aux lettres Papillons permettent aux enfants de témoigner sur des violences physiques ou du harcèlement scolaire dont ils sont victimes.
📧 Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse fcpe.lemel.larmeroux@gmail.com ou via le formulaire en pied de page.
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