lundi 10 février 2025

Trois astuces pour donner le goût de la lecture aux enfants

 

Chers parents,

Si vos enfants passent des heures à dévorer des BD, mangas et autres romans dans leur chambre, cet article n'est peut-être pas fait pour vous (quoique). En revanche, s'ils rechignent à affronter la moindre première de couverture, ces quelques astuces pourraient vous aider - non pas à les forcer à lire envers et contre tout - mais à leur transmettre le goût de la lecture. Ca ne coûte rien d'essayer, d'autant plus que de nombreuses études ont montré depuis des années les multiples bienfaits de la lecture, que ce soit sur la mémoire, l'attention et la concentration, l'imagination, le développement du langage et de la parole, le stress et même l'empathie.


1. Lire des histoires à voix haute
Les experts sont unanimes : il est important de lire des histoires à son enfant avant qu'il sache lui-même lire, mais pas que… Continuer cette pratique après l'apprentissage de la lecture est également nécessaire pour éveiller sa curiosité, lui apprendre à donner du rythme au texte, et plus largement lui montrer qu'il s'agit avant tout d'un plaisir. Et pourquoi pas inverser les rôles et lui permettre à son tour de vous raconter une histoire.

2. Varier les plaisirs
Votre enfant privilégie les mangas ou les BD aux sept tomes d'Harry Potter ? Pas de problème ! Mieux vaut qu'il lise ce qu'il aime, tant que c'est adapté à son âge, plutôt qu'il ne lise pas du tout. Les experts conseillent toutefois d'habituer les enfants à des lectures variées. "L’essentiel, c’est de ne pas enfermer un enfant dans la lecture stricte d’un livre où il n’y a que de l’écriture. Pas plus que dans la BD", expliquait en 2019 le linguiste français Alain Bentolila à France Inter.

3. Rendre la lecture accessible
La lecture n'est pas réservée à une tranche spécifique de la société, loin de là. Il est donc important de la rendre accessible, tout comme l'objet lui-même, en laissant les enfants la/le manipuler comme bon leur semble. "Les tout-petits adorent marcher avec un livre dans les mains. Ce n’est pas grave s’ils le tiennent à l’envers", fait savoir Sophie Marotte, membre de l'association Lire et Délire, dans une interview accordée à la FCPE. Et d'ajouter : "Un livre doit vivre et s’user". Pour transmettre le goût de la lecture aux enfants, il est également important de prendre soi-même plaisir à lire. Dans le cas contraire, mieux vaut se reposer sur une tierce personne, voire amener son ou ses enfant(s) à la bibliothèque pour lui (leur) permettre d'accéder à un panel d'œuvres aussi divers que varié

📢 Dans tous les cas, pas de panique : votre enfant apprécie sans doute plus la lecture que vous ne le pensez. D'après d'une étude réalisée par Harris Interactive pour J'aime Lire, plus de huit enfants âgés de 7 à 11 ans sur dix (84%) affirment aimer lire. Ils semblent en outre jongler avec les genres, puisque 92% déclarent lire des livres, 83% des BD, 82% des magazines pour enfants, et 52% des mangas.

📧 Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse fcpe.lemel.larmeroux@gmail.com ou via le formulaire en pied de page.


                                                                   Photo Annie Spratt/Unsplash


mercredi 5 février 2025

Dis maman, c'est quoi une fake news ?

 

                                                                                                     Photo Giovanni Gagliardi/Unsplash

Chers parents,

A l'heure des réseaux sociaux, de l'intelligence artificielle, et du doomscrolling - ou consommation excessive et compulsive de contenus liés à l'actualité - il peut paraître difficile de prendre suffisamment de recul pour vérifier, décrypter et analyser l'information. Un constat qui touche notamment les plus jeunes générations qui évoluent avec ces nouveaux médias et outils, et passent davantage de temps devant les écrans.

Pour accompagner les parents, la FCPE a récemment diffusé le webinaire 'Ados et fake news : aider son enfant à décrypter l'information', destiné - comme son nom l'indique - à fournir des solutions aux parents pour leur permettre de sensibiliser les plus jeunes aux contenus qu'ils sont amenés à consommer en ligne.

L'occasion également, sous la houlette de Mathilde Currias, coordinatrice du Centre pour l’éducation aux médias et à l’information (CLEMI) de Toulouse, d'en savoir plus sur le rôle joué par l'école dans l'éducation aux médias.


La vidéo est également accessible ici : www.fcpe.asso.fr/conseils-aux-parents/ados-et-fake-news-aider-son-enfant-decrypter-linformation.


📧 Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse fcpe.lemel.larmeroux@gmail.com ou via le formulaire en pied de page.




mercredi 29 janvier 2025

Harcèlement scolaire : trois questions à Mme Larisse

 

                                                                                                                         Kenny Eliason/Unsplash


                                                               Chers parents,

Chaque mois (dans la mesure du possible), la directrice de l'école Larmeroux, Mme Rachelle Larisse, répondra à trois questions sur un thème donné pour vous éclairer sur la mise en place d'actions et d'initiatives éventuelles au sein de l'établissement ou, plus globalement, sur le fonctionnement de l'école. 

Pour cette première entrevue, nous avons choisi d'évoquer la question du harcèlement scolaire. N'hésitez pas à nous faire part par mail ou commentaires des thèmes que vous souhaiteriez aborder dans les mois à venir. Merci à la directrice d'avoir accepté de prendre le temps de participer à ce projet.

 

FCPE Lemel-Larmeroux : Comment le programme Phare, dédié à la prévention du harcèlement à l'école, est-il appliqué au sein de l'établissement Larmeroux ? 
Rachelle Larisse : Chaque année, et tout au long de celle-ci, l’école participe activement au plan Non Au Harcèlement à travers des séances spécifiques organisées dans les classes, notamment dans le cadre de l’enseignement moral et civique (EMC). Ces activités permettent aux élèves de discuter, d’échanger et de réfléchir sur les questions liées au harcèlement. De plus, certains enseignants s’impliquent particulièrement lors de la semaine 'Non au harcèlement' en travaillant directement avec leur classe et leurs élèves sur cette thématique. Cependant, à ce jour, aucune action coordonnée à l’échelle de l’école n’a encore été mise en place. Nous espérons pouvoir développer prochainement des initiatives collectives pour renforcer davantage la sensibilisation et la prévention au sein de notre école.

Quelles actions concrètes ont déjà été proposées aux élèves cette année, selon chaque niveau ? 
A ce jour, je n’ai pas une visibilité complète sur toutes les actions menées au sein de chaque niveau de classe. Cependant, il est important de noter que les enseignants sensibilisent régulièrement leurs élèves lorsqu’ils interviennent pour gérer de petits conflits. Bien que ces situations ne soient, dans la majorité des cas, pas liées au harcèlement, elles sont l’occasion d’aborder des notions comme le respect et l’empathie.
Pour prévenir d’éventuelles situations pouvant évoluer en harcèlement, des groupes de parole sont parfois mis en place entre élèves. Lorsque le besoin s’en fait sentir, une attention particulière est portée à un élève ou à un groupe et une sensibilisation spécifique est réalisée pour prévenir tout débordement. Ces interventions visent à renforcer la compréhension de ce qu’est le harcèlement et à donner aux élèves des clés pour y faire face.
Par ailleurs, si un cas de harcèlement venait à être identifié, nous activerions immédiatement le 'pôle ressources-climat scolaire' de notre circonscription. Ce dispositif permet de prendre en charge le problème de manière structurée et de mobiliser les ressources nécessaires pour accompagner les élèves concernés, qu’ils soient victimes ou auteurs. L’objectif principal étant de prévenir toute récidive en apportant des solutions adaptées et durables. Ce plan garantit une réponse rapide et efficace, afin de rétablir un environnement scolaire serein et sécurisé pour tous.

Pensez-vous pouvoir aller plus loin avec davantage d'initiatives comme, par exemple, la mise en place d'une boîte aux lettres Papillons*?
La mise en place d’initiatives supplémentaires est tout à fait envisageable. Toutefois, cela nécessiterait une concertation de l’équipe pédagogique afin de définir ensemble les modalités de fonctionnement et d’assurer une cohérence dans nos actions (une boite commune à l’école ou une boite par classe, par exemple). Il serait également important que l’intégralité de l’école soit davantage structurée autour de la problématique pour garantir l’efficacité et la pérennité de telles initiatives. En renforçant notre approche collective, nous pourrions effectivement aller plus loin dans la prévention et la gestion des conflits et offrir aux élèves davantage de moyens pour exprimer leurs préoccupations dans un cadre sécurisé.

*Installées dans certains établissements scolaires ou lieux périscolaires, les boîtes aux lettres Papillons permettent aux enfants de témoigner sur des violences physiques ou du harcèlement scolaire dont ils sont victimes.

📧 Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse fcpe.lemel.larmeroux@gmail.com ou via le formulaire en pied de page.


lundi 27 janvier 2025

Un (autre) café pour échanger


                                                                                                                      Photo Dani/Unsplash


Chers parents,

Dans le cadre de la remise des livrets scolaires, l’équipe FCPE Lemel-Larmeroux vous donne rendez-vous ce samedi 1er février de 8h à 13h devant l'école (côté parc Pic) pour discuter autour d’un café.

Il s’agira une nouvelle fois de répondre à toutes vos interrogations et de vous rappeler nos missions et actions pour l'année scolaire en cours dans une ambiance sans doute fraîche mais conviviale.

Nous vous attendons nombreux pour échanger sur les sujets qui vous tiennent à cœur.

📧 Les parents qui ne pourront être présents samedi peuvent toujours, bien évidemment, adresser leurs questions, difficultés, et demandes de renseignements à fcpe.lemel.larmeroux@gmail.com.



vendredi 24 janvier 2025

Santé mentale : de l'importance de préserver les enfants

 

Chers parents,

La santé mentale a été labellisée Grande cause nationale pour l'année 2025, avec à la clé une vaste campagne de sensibilisation destinée à modifier la perception et la prise en charge de ces troubles dans l'Hexagone.

Alors que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime à 13 millions le nombre de Français concernés par les troubles de la santé mentale, les plus jeunes sont loin d'être épargnés. D'après Santé publique France, la santé mentale des adolescents (11-17 ans) et des jeunes adultes (18-24 ans) ne cesse de se dégrader depuis la pandémie de Covid-19, tandis que la toute première étude nationale sur le bien-être des enfants (Enabee*) montre la nécessité d'intervenir dès le plus jeune âge.

On y apprend notamment que 13% des enfants âgés de 6 à 11 ans et scolarisés du CP au CM2 sont atteints d'au moins "un trouble probable de santé mentale", et que plus de 8% des enfants âgés de 3 à 6 ans sont touchés par au moins "un type de difficultés probables de santé mentale" avec une incidence sur leur vie quotidienne. 

Des chiffres qui rappellent l'importance de changer le regard et la perception de l'ensemble de la population sur les troubles psychiques et mentaux, mais aussi d'améliorer la prévention et le repérage précoce de ces troubles. 

🧘‍♀️Dans l'attente de la mise en place d'actions concrètes au niveau national tout au long de l'année, Santé publique France fournit des pistes pour préserver la santé mentale des plus jeunes générations : pratiquer une activité physique régulière, dormir suffisamment et avec des horaires réguliers, ou encore prendre du temps pour des loisirs et/ou un hobby. Le dialogue entre parents et enfants est également encouragé, dans un cadre non formel si possible, pour permettre à ces derniers de se confier sur d'éventuelles difficultés rencontrées.

📧 Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse fcpe.lemel.larmeroux@gmail.com ou via le formulaire en pied de page.

*L'enquête Enabee est basée sur un échantillon représentatif de plus de 2.600 enfants âgés de 3 à 11 ans scolarisés en France hexagonale.


                                                                               Alysha Rosly / Unsplash



mercredi 22 janvier 2025

La santé mentale des enfants : un enjeu à ne pas négliger

 

                                                                                              Photo freestocks/unsplash

Chers parents,

Alors que la santé mentale a obtenu le label Grande cause nationale pour l'année 2025, voici un webinaire de la FCPE consacré au bien-être des enfants, et plus globalement des jeunes, initialement diffusé en 2023. 

A travers la parole d'experts, et notamment de Claire Bey, cheffe du bureau de la santé et de l’action sociale de la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO), et d'Eric Delemar, Défenseur des enfants, vous en apprendrez plus sur les pistes et actions à mettre en place pour améliorer le bien-être des enfants à l'école, sur le rôle des différents acteurs de l'Education nationale, sur les installations et aménagements qui contribuent - ou non - à préserver la santé mentale des enfants, mais aussi sur votre propre rôle en tant que parents d'enfants scolarisés.


La vidéo est également accessible ici : www.fcpe.asso.fr/conseils-aux-parents/le-bien-etre-des-enfants-et-des-jeunes-un-enjeu-de-societe.


📧 Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse fcpe.lemel.larmeroux@gmail.com ou via le formulaire en pied de page.




lundi 20 janvier 2025

La santé à l'école en trois questions clés

 


Chers parents,

De la vaccination aux visites médicales obligatoires en passant par le projet d’accueil individualisé, vous vous posez peut-être des questions sur la santé de vos enfants dans le cadre scolaire. Pour pallier ce manque éventuel d'informations, la FCPE a interrogé Marianne Barré, secrétaire générale du Syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU), sur les règles à respecter en matière de santé à l'école. 

Voici trois points essentiels à retenir :

1. Quels sont les vaccins obligatoires pour l’entrée à l’école ?
Le nombre de vaccins obligatoires dépend de l'année de naissance de votre enfant. S'il est né avant 2018, un seul vaccin est obligatoire : celui contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) nécessitant deux injections, à 2 et 4 mois, puis un rappel à 11 mois. S'il est né à partir de 2018, ce sont onze vaccins qui sont obligatoires pour pouvoir entrer à l'école : le vaccin contre la diphtérie, tétanos et poliomyélite (DTP), le vaccin contre la coqueluche, le vaccin contre les infections invasives à Haemophilus influenzae de type B, le vaccin contre l'hépatite B, le vaccin contre les infections invasives à pneumocoque, les vaccins contre le méningocoque de sérogroupe A, B, C, W et Y, et le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole.

2. Quelles sont les visites médicales obligatoires passées par les enfants à l’école ?
Deux visites obligatoires sont inscrites dans la loi, celles de la sixième année et de la douzième année. Elles sont assurées par le médecin scolaire au cours de l’année de grande section de maternelle et par l’infirmier ou l'infirmière scolaire en classe de 6e ou de 5e. L’objectif est de repérer tout ce qui pourrait entraver les apprentissages de l’enfant, et donc sa réussite scolaire. Elles permettent aussi d’évoquer toutes les questions qui préoccupent les parents (sommeil, propreté, alimentation etc.) et de leur délivrer des conseils. C’est pourquoi leur présence est vivement recommandée.

3. Comment le projet d’accueil individualisé (PAI) pour la prise de médicaments à l’école est-il mis en œuvre ?
Le PAI est mis en œuvre à l’initiative des parents, c’est à eux d’en faire la demande auprès du chef d’établissement. Ce dernier contacte ensuite le médecin de PMI ou scolaire de son secteur qui, lui-même, organise un rendez-vous avec les parents et l’enfant afin de rédiger le PAI en bonne et due forme. Attention, son cadre est très strict : il ne concerne que les maladies chroniques comme l’asthme, le diabète, les allergies alimentaires, etc. En aucun cas, il ne prend en charge les maladies aigues (comme une angine par exemple). Une fois signé par les parents, le PAI autorise l’enseignant à intervenir selon un protocole défini, par exemple en administrant de la Ventoline dans le cas d’une crise d’asthme, ou encore pour mettre en œuvre des soins ou une surveillance.

📧 Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse fcpe.lemel.larmeroux@gmail.com ou via le formulaire en pied de page.


                                                                                                                         Etactics Inc/Unsplash